Covid-19 : Contribution à l’effort national à partir des capacités de recherche

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Les écoles de l’Institut Mines-Télécom ont produit et produisent encore grâce aux imprimantes 3D, parfois apportées aux domiciles des personnels, des visières de protection, pièces pour visières de protection ou pour respirateurs.

Ces visières sont produites en fabricant une monture (haute) ou des montures (haute et basse) par impression 3D, puis en clipsant un écran en général constitué d’une feuille A4 transparente usuellement destinée au couvertures de documents (feuille qui peut être changée régulièrement).

Les écoles concernées sont : IMT Lille Douai, IMT Mines Alès, Mines Saint-Étienne, l’InSIC. Par ailleurs, Télécom SudParis participe à la coordination, soutenue par l’agglomération, de tous les fablabs du territoire sud-francilien.

Masque Décathlon pour soignants et patients

Mines Saint-Étienne a participé au groupe de co création / idéation avec Decathlon et l’université de Stanford pour la transformation du masque « Easybreath » en masque de protection respiratoire soignants + patients. Le produit va être industrialisé – dès que l’approbation FDA aura été obtenue (en cours), avec déploiement industriel aux États-Unis.

Banc de validation de masques

Masques recyclés :

Un consortium organisé par l’université de Grenoble et le CHU de Grenoble, auquel participent le CEA, l’INRS, l’Inserm et l’IMT travaille à permettre le recyclage des masques (par différentes techniques de stérilisation, lavage avec un détergent à 60 ou 95 °C, passage en autoclave à 121 °C pendant 50 minutes, irradiation par des rayonnements gamma ou bêta, exposition à l’oxyde d’éthylène ou chauffage à 70 °C en chaleur sèche ou dans l’eau).

IMT Atlantique travaille avec un banc de validation pour tester la performance de filtration des masques après ces différents traitements. Mines Saint-Étienne est entrain de rejoindre le consortium pour valider la filtration d’un point de vue biologique.

Validation de nouvelles productions de masques

Des industriels sont en train de se lancer dans la fabrication de masques pour les soignants, Mines Saint-Étienne travaille avec la DGA à la calibration de la capacité de filtrage de prototypes de masques produits par 3 industriels, avec application des protocoles TULIP de la DGA. Il s’agit ici de mesure de la filtration biologique en testant des aérosols avec des charges virales ou bactériennes.

Outils numériques pour optimiser les organisations

Les outils du Centre Ingénierie et Santé de Mines Saint-Étienne (jumeaux numériques, simulateurs) sont mis à disposition du CHU de Saint-Étienne pour l’optimisation de l’organisation et des parcours patients dans le cadre de la reconfiguration en mode crise des services. Ces outils sont aussi mis à disposition de la Mutualité de Saint-Étienne pour optimiser la gestion des stocks stratégiques de masques (pilote Thierry Garaix).

Adaptation à la situation de crise

L’Institut Henri Fayol de Mines Saint-Étienne anime un groupe de travail sur l’agilité des systèmes de production en situation de restrictions logistiques, en relation avec la région Auvergne Rhône-Alpes.

Coronacheck outil pour filtrer les fake news

EURECOM a développé l’outil Coronacheck capable de vérifier les informations à la suite d’un travail de recherche réalisé en amont avec le professeur Immanuel Trummer de l’Université de Cornell. Il s’agit d’un premier filtrage entièrement automatique et à base statistique (machine learning), qui peut être complété par un travail d’enquête.