Stratégie d’ensemble 2013-2017 de l’IMT

Imaginer et construire l’avenir

Premier groupe de grandes Écoles d’ingénieurs et de managers en France depuis sa création en 2012, sous tutelle du ministère chargé de l’industrie et de l’économie numérique, l’IMT dévoile sa stratégie d’ensemble
jusqu’à 2017. Quatre grandes orientations ont été définies afin d’affirmer la volonté de l’Institut de contribuer de manière déterminante au dynamisme économique et industriel de la France, dans le contexte de transformations majeures de la société : numérique, énergétique et économique.

Quatre orientations stratégiques, piliers d’une stratégie d’envergure pour former, innover et créer au service du développement économique et social.

« Après un travail collectif de plus d’un an avec l’ensemble des  écoles de l’IMT, quatre orientations ont été définies, en lien avec les grandes missions de l’Institut que sont la formation, la recherche et l’innovation dans les domaines de l’ingénierie et du numérique. Nous sommes très fiers du résultat, qui va fédérer les équipes et les cultures autour d’un projet commun » déclare Nicolas Sennequier, directeur de la Stratégie de l’IMT.

Quelques chiffres-clés

 

– 12 500 étudiants

– 4 000 diplômés par an

– 120 M€ de contrat de recherche*

– 100 start-up créées par an dans les incubateurs des écoles

 *Chiffres 2012

Former des ingénieurs et des managers entrepreneurs et innovants pour les décennies à venir

La société de demain a besoin d’ingénieurs et de managers capables de s’adapter aux évolutions technologiques et managériales dans un contexte mondialisé. Composé de grandes écoles d’ingénieurs et de management des Mines et Télécom,  l’Institut veut imaginer et développer des pratiques pédagogiques adaptées à ces nouveaux besoins,comme des dispositifs de formation partagés appuyés sur des innovations pédagogiques et de nouvelles technologies. Exemple : les MOOC (Massive Open Online Courses). Ces cours en ligne massifs et ouverts font déjà l’objet d’une attention toute particulière de la part des écoles de l’Institut, lequel a créé en interne une « Fabrique à MOOC ». Sur ce sujet, l’Institut est d’ailleurs partie prenante et l’un des premiers contributeurs de la plateforme nationale France Université Numérique lancée début octobre.

 

L’IMT veut également faire reconnaître ses formations par alternance comme des formations d’excellence et en accroître les effectifs. L’Institut est déjà très présent dans ces formations porteuses d’avenir. Elles répondent à une demande du milieu économique et de la société et permettent aussi d’ouvrir les formations de l’Institut à une plus grande diversité de profils.

Répondre aux défis scientifiques de notre société en métamorphose

La conjonction des forces des écoles Mines et Télécom, depuis la création de l’Institut en mars 2012, fait de ce nouvel ensemble un acteur de premier plan en recherche académique et partenariale dans les grands domaines scientifiques – Numérique ; Energie ; Matériaux avancés ; Environnement et ressources naturelles ; Economie, entreprise, et société – et dans deux secteurs applicatifs que sont la santé et les transports intelligents.

L’Institut se place ainsi aux points nodaux de trois transformations majeures : la métamorphose numérique de la société, la transformation énergétique, et la transformation des entreprises et de la société civile.

Dans le cadre de son nouveau plan stratégique et pour prendre pleinement part à ces transformations, l’Institut mobilisera les équipes de recherche de toutes ses écoles pour développer
7 programmes de recherche transversaux et répondre aux besoins des entreprises, des pouvoirs publics et des collectivités : Ville intelligente et durable ; Transition énergétique ; Santé et autonomie ; Entreprise du futur ; Risque et sécurité ; Innovation, modèles économiques, usages et régulation ; Production industrielle durable.

Etre un catalyseur du développement économique

Pour accroître son soutien au développement économique du pays, l’IMT veut développer l’accompagnement des PME-ETI et la création d’entreprises.

Par son expérience de la recherche partenariale, par son implication dans l’écosystème de l’innovation national aussi bien que régional (notamment les pôles de compétitivité), au travers des implantations en région de ses écoles, l’Institut est déjà très actif dans le soutien à la croissance des PME et ETI. Parmi les actions  déjà engagées et qui seront amplifiées :

– le développement de partenariats bilatéraux comme des laboratoires communs (par exemple, The Secure Compression Lab est la première initiative de ce genre et a été lancée en octobre dernier avec une spin-off et une PME dans le domaine de la compression et de la sécurisation des données) ;

– le développement de bourses aux technologies dans toute la France afin de mettre en contact chercheurs et entreprises.

Autre piste d’action : le développement de l’entrepreneuriat. Au-delà du dynamisme des incubateurs des écoles, l’Institut renforcera ses programmes de sensibilisation aux étudiants, avec notamment un projet de semaine entrepreneuriale généralisée et déclinée au même moment dans toutes les écoles du groupe : les étudiants travailleront sur la création d’entreprises afin de stimuler leur créativité, leur esprit d’entreprise en vue de création de valeur à terme dans les territoires.

Devenir un acteur mondial

L’ouverture à l’international est un défi majeur que l’Institut a la volonté de relever. Parmi les leviers prioritaires figure l’intensification du recrutement d’étudiants étrangers de haut niveau, avec pour objectifs la diversité des origines géographiques et une augmentation des flux. La Chine, l’Inde et le Brésil restent des cibles prioritaires avec des représentants permanents dans ces deux premiers pays. Dès 2014, des campagnes de recrutement actives en direction de plusieurs nouveaux pays démarreront. L’IMT vise parallèlement l’élargissement de son réseau de représentants et d’influence à l’étranger.

« Ces quatre orientations stratégiques vont être les fils directeurs de l’Institut pour les années à venir. Toutes les initiatives concrètes qui viendront les appuyer seront lancées dans le cadre de plans d’actions annuels » conclut Nicolas Sennequier.

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